Les objectifs à atteindre
Grâce aux travaux menés par le groupement d’experts inter-gouvernementaux sur l’évolution du climat (GIEC) depuis 1988, le phénomène du réchauffement climatique est devenu incontestable, tout comme son origine attribuée aux émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) par les activités humaines depuis la révolution industrielle. Comme l’expliquent les scientifiques du GIEC : « Le cumul des émissions de CO2 détermine dans une large mesure la moyenne mondiale du réchauffement en surface vers la fin du XXIe siècle et au-delà » (5ème rapport d’évaluation du GIEC 2013-2014). Le dioxyde de carbone (CO2) est surement le plus connu des GES. L’augmentation spectaculaire de sa concentration dans l’atmosphère explique en grande partie le réchauffement actuellement observé. Si rien n’est fait pour contenir cette hausse à +2°C dans les 10 prochaines années, la moyenne des températures planétaires pour croître de +5°C d’ici 2100, entrainant des changements irréversibles pour l’Homme et la Nature.
La prise de conscience politique de l’impact de nos sociétés sur le Climat a débuté doucement dès les années 80 puis s’est accélérée au cours des années 90 avec le lancement du Sommet de la Terre de Rio de Janeiro en 1992 et la création de la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques (CCNUCC). Dans sa continuité, la première COP (Conference Of the Parties ou Conférence des Parties - CdP) s’est tenue en 1995 à Berlin mais c’est seulement avec le protocole de Kyoto en 1997 (3ème COP) que 37 pays ont marqué leur engagement en matière de réduction de leurs émissions de gaz à effet de serre. Plus récemment, l’accord de Paris (21ème COP) a fédéré 197 pays signataires dans la lutte contre les dérèglements climatiques.
Le développement des énergies renouvelables (comme l’éolien ou le photovoltaïque) constitue un des leviers d’action pour réduire nos émissions de GES et tâcher de contenir la hausse des températures. En ce sens, l’Etat français s’est engagé dans une politique volontariste pour réduire ses émissions de 40% d’ici à 2030 et de 75 % d’ici à 2050 (réduction par rapport au niveau de référence d’émission de GES en 1990) au travers de la Loi Relative à la Transition Énergétique pour la Croissance Verte adoptée en 2015. La réduction des consommations d’énergie primaire fossile (charbon, pétrole et gaz) est un des moyens d’action, tout comme les économies d’énergie.
En 2019, 7,9 % de la production électrique française était d’origine fossile (Bilan Electrique 2019 de RTE). Les énergies renouvelables, en se substituant aux centrales thermiques à flamme (fioul, charbon et gaz) permettent de réduire les émissions de gaz carbonique.
Les engagements de la France, tant au niveau international qu’au niveau européen, ont été déclinés au travers de la Programmation Pluriannuelle de l’Energie (PPE), adoptée par décret du 21 avril 2020. Il s’agit d’un outil de planification de nos politiques énergétiques fixant les objectifs à atteindre par énergie. Les objectifs de développement de la production d'électricité d'origine renouvelable en France métropolitaine continentale sont d'atteindre à horizon 2028 entre 33 200 et 34 700 MW de puissance installée pour l'énergie éolienne terrestre et entre 35 100 et 44 000 MW de puissance installée pour l'énergie photovoltaïque.
DES ENERGIES AUX MULTIPLES ATOUTS
Les énergies renouvelables comme l’éolien ou le photovoltaïque sont source de retombées économiques, fiscales et locatives. En produisant de l’électricité propre à partir de ressources inépuisables (le vent, le soleil), elles sont source de diversification et d’indépendance énergétique pour les territoires.
Interlocuteur

Patrick Bessière
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